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C’est avant tout une pollution des réseaux électriques, un parasitage électromagnétique qui se superpose au signal électrique classique de notre alimentation en 50 htz, qui sert d’antenne à des rayonnements hautes fréquences. Ces HTF (Hautes Fréquences Transitoires) aussi appelées interférences électromagnétiques (IEM) sont des champs électromagnétiques pulsés sous forme d’ondes radio (mesurées en kilohertz) qui parasitent le voltage 50 Hertz de notre alimentation, sur les lignes et les câbles électriques. Elles prennent naissance dans les bâtiments ou sur le réseau électrique qui les distribuent d’un client à l’autre, et sont présentes autant dans les câbles électriques qui circulent dans les murs de nos habitats, que dans les champs électriques et magnétiques émis dans l’atmosphère par les appareils et câbles électriques. Ces surtensions peuvent également être répercutées par couplage capacitif par l’intermédiaire de tous objets ou matériaux métalliques (frigos, machines à laver, ferraillage de construction, lampe en métal, rails de support placo…). Plus il y a d’utilisateurs, plus la pollution est importante et s’aggrave.
Cette pollution de nos réseaux électriques, par ces courants hautes fréquences est la résultante de la prolifération de charges non linéaires qui produisent des courants harmoniques et des distorsions sur tout le réseau électrique, de nature résidentielle ou industrielle. Les « progrès » de l’innovation technologique en matière d’électronique ces dernières décennies, sont les principaux pourvoyeurs de ces harmoniques parasites. Notre réseau d’alimentation électrique originel n’était composé que d’un courant sinusoïdal pur en 50 HTz appelé signal fondamental.
Aujourd’hui la multiplication de certains récepteurs déforme ce signal et génère la formation d’harmoniques.
Il existe donc des harmoniques de tension de rang pair (2,4,6…) et des harmoniques de courant de rang impair (3,5,7…) ces derniers sont les plus nocifs.
Électricité sale / Linky Var Provence
L’on peut classer la provenance des ces harmoniques en deux sources :
Les compteurs communicants, ceux communicants à travers le réseau téléphonique, ceux qui communiquent à travers le CPL (comme LINKY), les concentrateurs qui concentrent l’information de plusieurs compteurs, les infrastructures électriques de quartier, les lignes de distribution du courant électrique, les transformateurs de quartier et tout le voisinage qui utilise aussi ces appareils…
L’électroménager d’usage momentané, l’éclairage (les variateurs d’intensité lumineuse et les transformateurs des lampes basse consommation, les néons) l’informatique et les télécom d’usage de plus longue durée, les appareils eux-mêmes en tant qu’appareils électriques : TV LCD, LED, plasma, écran d’ordinateur, les transformateurs des chargeurs des portables, des téléphones sans fil (DECT), les onduleurs des PC, les adaptateurs « CPL » (courant porteur en ligne) utilisés pour créer un réseau internet au travers du courant électrique, les fils électriques de l’habitation, le cas particulier des onduleurs de panneaux photovoltaïques.
Électricité sale / Linky Var Provence
Contraintes économiques importantes, diminution du facteur de puissance, surdimensionnement, vieillissement prématuré des installations, déclenchement des systèmes de protection (disjoncteur)… avec pour corollaires une augmentation de la consommation.
Cette électricité polluée est un des cofacteurs qui peut être à l’origine de symptômes allant de la fatigue chronique à la dépression ou à des douleurs physiques, en passant par des insomnies, une perte de mémoire, mais aussi aux problématiques des personnes qui souffrent d’électro-sensibilité et qui trouvent peu de preuves sur la cause et le moyen de soulager leurs souffrances, que l’on considère trop souvent comme troubles psychosomatiques…
Beaucoup de maladies de civilisation, spécifiquement le cancer sont en relation avec la technologie de l’électricité, les HTF / IEM ou « électricité sale », des données suggèrent que l’Électrification a fait diminuer l’espérance de vie.
L’Institut National des Sciences de l’Environnement et de la Santé (NIEHS) a fait des études, il y a quelques dizaines d’années, il en a conclu que 18 microampères étaient suffisants pour envoyer assez de voltages dans votre corps pour vous donner le cancer, en exposition chronique.
Il est intéressant de voir que le travail du Dr Sam MILHAM suggère que les cancers sont en relation avec certaines fréquences, certaines fréquences causant certains cancers. Il a aussi remarqué que le cancer du sein chez l’Homme est un marqueur d’exposition aux IEM, comme le mésothéliome l’est pour l’exposition à l’amiante. Malheureusement, peu de personnes prennent ce problème au sérieux.
En gros les CEM sont un stress biologique. Dans une des études le Dr Sam MILHAM, il montre qu’en nettoyant et protégeant l’environnement électrique, il est possible de réduire la production d’hormones de stress.
« Cancérogènes universels » publiée en mai 2008 dans le American Journal of Industrial Medicine, l’étude de MILHAM et MORGAN ouvre une véritable boîte de Pandore. En effet, les deux auteurs soupçonnent les HFT d’être des agents « cancérogènes universels » car ils causeraient plus d’un type de cancer. « La plupart des agents cancérogènes en milieu de travail causent un seul type de cancer » a expliqué le Dr MILHAM. L’exception est la radiation ionisante (énergie nucléaire, radioactivité et rayons-X) qui en cause plusieurs. Lors d’une vaste étude réalisée en 1996 dans l’État de Washington, auprès des professionnels et d’employés de bureau exposés à des ordinateurs et autres appareils générant des hauts niveaux de HFT, nous avions aussi remarqué des taux élevés de mortalité par rapport à la norme, ajoute le Dr MILHAM. Aujourd’hui âgé et retraité, le Dr MILHAM est un chercheur très respecté. En 1982, il fut le premier épidémiologiste au monde à démontrer, dans une étude publiée dans le prestigieux New England Journal of Medicine, que les travailleurs surexposés aux champs magnétiques présentaient des taux élevés de leucémie. En 2001, le Centre International de Recherche sur le Cancer classait les champs magnétiques de 60 Hertz dans la catégorie « peut-être cancérogènes ». Ceci en se basant sur des preuves limitées démontrant que le risque de leucémie est deux fois plus grand chez les enfants exposés à un champ magnétique mesurant au moins 3 milli gauss (mG) en moyenne sur 24 heures. Ces pulsations sont de vraies petites balles de mitrailleuses. » Voilà comment le Dr Martin Graham, professeur émérite de génie électrique à l’Université de Californie, à Berkeley, décrit les HFT.
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Électricité sale / Linky Var Provence
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Nous ne reviendrons pas ici, sur le non sens écologique des millions de compteurs qui vont être envoyés au rebut, alors qu’ils fonctionnaient parfaitement, avec une durée de vie bien supérieure à leurs remplaçants, pas plus sur la surfacturation que cela va entrainer auprès des consommateurs, ni encore sur les mensonges et les méthodes de voyous parfois employées par les sous-traitants d’ENEDIS, mal payés, mal formés et travaillant au rendement, non plus sur les centaines d’incendies que la pose de ces nouveaux compteurs ont générés depuis les premières installations, ni encore sur les pannes qu’il occasionnent (porte de garage qui s’ouvre ou se ferme toute seule, autorisant les risques de cambriolage, portail qui s’ouvre ou se ferme tout seul, volets roulants qui s’ouvrent ou se ferment tout seuls, ou pas du tout, panne de volets roulants, panne de système domotique, panne des cartes électroniques de chauffe-eau, panne des cartes électroniques des ascenseurs, ou des moteurs, panne de télévision, matériel Hi-Fi, panne d’ordinateur). Si certains détracteurs mettent en avant, et à juste titre, que l’impact sanitaire est sans doute plus important avec d’autres sources de pollutions électromagnétiques (portables, DETC …) ils occultent cependant un fait essentiel, celui que l’on peut débrancher, ne pas utiliser ces différentes sources de pollutions, alors que le compteur LINKY qui nous est imposé, rayonnera 24h/24 toute l’année… !
Les radiofréquences ont un spectre qui s’échelonne de 10 kHz à 300 MHz et les hyper-fréquences vont de 300 MHz à 300 GHz. Avec le CPL utilisé par le Linky les fréquences sont de 63,3 et 74 kHz dans sa norme G1 déployées jusqu’à fin 2016 et 36 fréquences de 35,9 à 90,6 kHz en norme G3 déployées à partir de 2017 !
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Le compteur Linky utilise le courant porteur en ligne ou CPL pour communiquer et échanger des données avec le concentrateur. La technologie CPL consiste à superposer au courant électrique alternatif 50Hz circulant dans les câbles du réseau électrique un signal à plus haute fréquence pour propager les signaux d’information par conduction dans les câbles électriques.
Toutes les informations collectées dans une grappe sont ensuite envoyées par le concentrateur au moyen d’une liaison de téléphonie mobile en mode «données» (module GPRS installé dans le boîtier du concentrateur) à un système d’informations centralisé.
Une communication bidirectionnelle entre le concentrateur et chaque compteur est utilisée pour plusieurs applications.
Phase de mise en route de la liaison avec le concentrateur, à l’issue de l’installation du nouveau compteur :
Cette technologie CPL serait formidable si elle n’avait pas la fâcheuse tendance de rayonner dans un rayon de 2 mètres (dans chacun des câbles de votre habitation) comme une antenne-relais. On appelle ça un courant radiatif. Et celui-ci est classé comme cancérogène possible par l’OMS (groupe 2B).